je vous avait dit que je me dépècherait de poster mon premier chapitre, et bien le voila:
La princesse regardait le ciel couchant en pensant à son avenir. Elle se demandait de quoi il serait constitué. Son père avait aujourd’hui encore invité trois princes de châteaux voisins à prendre le thé avec elle. A des fins qu’elle connaissait parfaitement. Il voulait marier sa fille de douze ans pour se débarrasser d’elle. Des jeunes personnes extrêmement raffinées, avait affirmé son père.
Ce qu’elle ne croyait pas trop. A raison.
Le premier était arrivé en collants serrés et culotte bouffant rouge et jaune. Ridicule. En plus, par-dessus cet uniforme à vomir, il portait un manteau en fourrure blanche. Quand elle lui avait demandé d’où il venait, il avait dit que c’était de la véritable fourrure d’ours, et qu’il n’y avait rien de plus sur que cela car il l’avait tué lui-même. Un goût de dégoût avait envaillit la bouche de Lothsé. Il lui raconta alors son affrontement avec l’ours en prenant la grimace de dégoût de Lothsé pour de l’admiration, puis son séjour qui avait suivit. Elle l’invita à prendre le thé pour mettre fin à ses vantardises. Mais le dégoût que cet homme dégageait l’avait empêchée d’avaler n’importe quel thé et, pour tout couronner, il avait le reste de l’après midi à la regarder avec des yeux de merlan frit, comme tous les autre que son père avait invité depuis l’année dernière.
Il regardait ce que son croisement entre son père le roi Galmils, un humain sans scrupules avec néanmoins un beau visage et un doux sourire avec lequel il avait envoûté la nymphe Nimléi, sa mère, puis l’avait égorgée de ses propres mains. Ce croisement avait donné une fillette magnifique avec une peau claire, des yeux verts dorés,des cheveux blonds dorés mêlés a des mèches noires bleutées. A cause de cela, la tasse du prince finit sur ses horribles collants criards, bien étalée. Cette vision ne fit même pas sourire Lothsé.
Les deux suivants ne furent pas mieux. Toujours cette impression de dégoût, toujours cette vantardise, toujours ces yeux de merlan frit, jamais un qui la comprenne...
* * *
Elle s’était retrouvée sur cette colline avec un mal de coeur au dessus de la normale, en se disant qu’elle voulait trouver un homme qui ne la regarde pas comme si elle était et elle regardait le ciel en se disant qu’il n’était pas beaucoup plus libre qu’elle. Il devait rester là, a attendre que les années s’écoulent et que tout l’univers éclate pour se retrouver libre. Mais sans pouvoir échapper à son destin de caméléon universel. Lothsé se demandait si son destin a elle était de voir défiler des hommes plus idiots les uns que les autres, aussi prétentieux que ridicules, baignés dans de l’eau de Cologne et affublés, pour ne rien arranger, d’yeux de poisson mort pour observer une gamine de douze ans.
D’un coup, elle se leva avec une seule idée en tête : aller voire son père lui dire d’arrêter cette mascarade et de ne plus inviter aucun prétendant. Peut importe la réponse que lui donnerait l’homme sans coeur qui se disait son père.
Elle fila vers les appartements de celui-ci en courant presque. En passant devant la Tower Of Magicians, une vielle battisse mélangeant pierres verdâtres, métal corrosé et bois moisi, elle reçut un boulet de canon en pleine épaule et fut projetée a terre avec une nausée abominable et l’impression de ne plus avoir de bras. Par ses yeux brouillés par la douleur, elle vit un jeune garçon de son age sortir de la Tower l’air inquiet. Quand il vit que la princesse était a terre en se tenant le bras de sa main valide, l’inquiétude se mêla à la trouille. Il se précipita vers elle et la pris par les épaules en la relevant doucement.
-Vous allez bien ?, demanda-t-il doucement
-Comment voulez vous que j’aille bien !!!! Et puis, c’est vous qui avez balancé ce boulet sur moi ?, dit Lothsé agressivement.
-Sur vous, non. Mais oui c’est moi qui l’es ensorcelé et c’est à mon contrôle qu’il a échappé.
-Quand on ne maîtrise pas sa magie, on ne s’en sert pas, surtout pour ensorceler un boulet de canon !!!!
Le garçon se releva lentement.
-J’ai fait mes excuses, dit il froidement, je vais donc retourner entraîner ma magie et vous laisser seule.
Il avait prononcé le « vous » avec un dégoût visible. C’est alors qu’une voie vieillie par les ans, polie par la sagesse, sortit de la tour.
-Mon petit, le boulet de canon ne revient pas ! Appelle le !
Le garçon tendit la main, ferma les yeux et murmura quelques mots, si bas que Lothsé ne put les entendre et le canon apparut de nulle part pour s’encastrer dans sa main. Il fit demi tour et s’enfonça dans la Tower.
-Attendez ! Je voudrais au moins savoir le nom de celui que je vais mettre en prison.
-Admettez plutôt que vous voulez apprendre à tous vos prétendants en culottes bouffantes que celui qui a faillit vous arracher le bras s’appelle Lio Golden, dit celui-ci en la foudroyant du regard mais en gardant un petit sourire moqueur.
Puis il fit demi tour et entra dans la tour. Lothsé demeura ainsi un moment interdite et assise dans la poussière, puis elle partit vers la foret. A l’orée de celle-ci, elle ce mit à courir, trébucha sur une branche basse et tomba à genou. Une larme brûlante coula sur sa joue, puis une autre suivit et se fut le déluge. Elle n’avait jamais été une véritable princesse. Elle avait toujours eu la langue bien pendue, la tête dans les étoiles, les pieds sur un toit et la gouaille aux lèvres. Mais quand elle s’était emportée contre Lio, elle s »était comportée comme une vraie petite princesse.Ca l’avait bouleversée. Petite Peste Princesse. Ces trois mots prononcés par les fillettes de son age, à l’époque, l’avaient d’avoir des amies. Ces mêmes mots lui avaient permis de se tourner vers les garçons. Elle sourit et regarda ses deux pouces. Sur chacun s’étendait une longue cicatrice sanguinolente.
Amis de Sang.
Lothsé, Ren, Mérès, Irhel.
A cet emplacement même, il y a trois ans de cela, elle était en assise en tailleur en face de Mérès, encadrée par Ren et Iorhel. Ils s’étaient entaillés les pouces et les avaient enlaces entre eux pour partager le sang qui coulaient entre eux. Pendant une demi heure ils étaient restés dans cette position. Ensuite, ils s’étaient fait promettre chacun leur tour que les cicatrices devaient rester ouvertes. Elle frotta ses deux cicatrices pour qu’elle ne se referment pas. C’était le dernier moment qu’elle avait passé avec ses trois meilleurs amis avant que son père ne remarque les marques de sang que ses cicatrices avaient laissées sur les draps immaculées. Il avait alors fait pendre les parent des ses meilleurs amis et les avaient chassés. Ils lui avaient parvenir un message en lui disant qu’ils ne lui en voulaient pas que leurs parents soient morts, qu’ils étaient ensembles et que son sang coulait encore dans leurs veines et qu’un jour s’ils le pouvaient ils viendraient la chercher chez son père. Elle les attendait depuis trois ans sans aucune nouvelle.
Une goutte de sang tomba sur une feuille de marronnier tombée à terre. Elle ramassa la feuille sur laquelle se mélangeaient quatres sangs. Une centaine de doutes et de joies. Un milliard des sentiments. Et un commun : l’amitiée.
Une voie la sortie de ses pensées.
-Un danger vous menace, princesse, dit Lio. Suivez moi et ne faites pas de bruit.
Elle prit la longue capeline à capuche noire que lui tendait le garçon lui tendait le garçon, lui-même enroulé dans l’une d’elles. Quand elle eut enfilé la capeline par-dessus sa robe blanche maculée de taches de terre et de sang et rabatu la large capuche sur ses cheveux blods sous le regard bleu argenté de Lio, ils se mîrent aussitôt en marche.
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En fait j'ai pas finit le chapitre^^ mais si vous voulez je vous posterait la fin si vous voulez-mais j'en doute...
Au fait, c'est copyright!!!!!!!!!!!pas touche!!!!!!!!!!!!!